Tonight the world dies // Alix

Chaque sorcier commence le jeu avec 30 points de compétences magiques, à disposer comme il le souhaite entre les différentes compétences listées ci-dessous. Ces points pourront influencer le jeu, et il est possible d'améliorer chaque compétence au fur et à mesure du jeu. Vous trouverez ici un guide des compétences magiques pour vous aiguiller un peu sur leur impact in RP et vous permettre de mieux les attribuer.
A votre sortie de Poudlard, vous pourrez ajouter 10 points supplémentaire, marquant votre apprentissage durant votre scolarité.

Chapitre premier
Un cri. Deux cris. Un cri de douleur. Un autre cri d’horreur. Un cri d’homme. Plusieurs cris de femme. Des cris d’horreur du père, mais aussi des infirmières présentes. Des cheveux mauves. C’était des cheveux mauves qui sortaient en premier ! Puis, au-dessus de tout ce tapage un cri déchirant. Un cri agonisant. Un cri de douleur intense. Le cri d’un nouveau-né qui venait de prendre sa première bouffé d’air. La surprise d’un père de voir sa petite fille aux cheveux mauves. L’étonnement de la mère, mais aussi la joie et l’épuisement. Lorsqu’on déposa la petite dans les bras de la maman, elle se calma aussitôt. La mère regarda le père, qui semblait au bord de l’évanouissement et lui sourit : ‘’Alix. Notre belle petite Alix’’. Et c’est à ce moment que le lien se créa. C’est à se moment qu’Alix et sa mère devinrent inséparables.

Chapitre deuxième

On avance de cinq ans. La petite Alix a donc cinq belles années de vécues. Née d’une mère congolaise et d’un père Anglais, ils ont vécu jusqu’alors au Congo. Malheureusement, le conflit armé faisant rage dans le pays à ce moment les força à fuir. Du haut de ses cinq ans, Alix ne comprenait pas la guerre et qu’on puisse faire mal aux autres. Elle, qui était née d’un parent noir et d’un parent blanc, elle, qui était sorcière, elle avait tout pour être un paria et se faire exclure de la société. Pourtant, du haut de ses cinq ans, Alix aimait le monde. Elle aimait les gens. Mais c’était trop dangereux, il fallait fuir. Les moldus étaient devenus fous ! Le père, d’origine anglaise, décida de les ramener dans son pays d’origine, dans sa ville d’origine. Ça serait plus simple ainsi et ils seraient tous à l’abri.
C’est aux environs de son cinquième anniversaire que les premiers signes de magie apparurent. Son père fut surpris. Il s’absentait souvent de la maison pour de longues périodes à cause de son travail. À chaque fois ou presque qu’il revenait, sa petite Alix avait changé de couleur de cheveux. Mais il pensait que c’était des caprices d’enfants, sa femme aimant beaucoup changer de couleur de cheveux aussi.  Il se disait que ce n’était probablement pas de la teinture permanente non plus. Mais il n’avait jamais posé de question puisqu’il n’était pas ce genre de personne. M.Adkin était quelqu’un de calme, de silencieux qui ne posait pas beaucoup de questions, mais qui aimait du plus profond de son cœur sa femme et sa fille. Mais là, il ne pouvait plus. Il fallait qu’il pose la question, il fallait qu’il sache. Une discussion assez mouvementé en suivit. La première chicane du couple de parent. ‘’Pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ?’’, ‘’je ne voulais pas t’effrayer’’,  ‘’Et maintenant tu me dis que notre petite fille est une sorcière aussi ?’’
Et ça continua ainsi durant des heures. La petite Alix ne dormait plus. Elle écoutait ses parents se chicaner. Mais en même temps, elle pensait à l’annonce qu’elle venait d’entendre : elle était une sorcière. Une vraie de vraie. Avec des pouvoirs magiques et tout. Et du haut de ses 5 ans, elle se disait que peut-être, si elle devenait assez bonne, elle pourrait faire en sorte que les gens arrêtent de se battre. Elle n’avait aucune idée de comment se manifeste et de comment utiliser la magie. Elle se disait juste qu’il devait y avoir un moyen. Dans sa petite tête d’enfant innocent, elle se disait qu’avec quelque chose d’aussi beau que la magie, on ne pouvait que faire du bien. Comme elle se trompait !

Chapitre troisième

C’était l’été de ses 11 ans. Un été heureux. Un été amusant. Les cheveux d’Alix passaient du rose bonbon au bleu ciel souvent. Elle était heureuse. Elle riait. Elle s’amusait. Un beau matin, elle reçu une lettre. Une lettre lui indiquant qu’elle avait été admise à Poudlard, une école de magie. La jeune fille était aux anges. Une école de magie ! Elle allait pouvoir devenir une grande sorcière! Elle allait pouvoir utiliser ses pouvoirs, apprendre à les contrôler pour pouvoir aider les gens !
La lettre était arrivée très tôt durant la journée. Ses parents n’étaient pas encore debouts. Alix courut donc dans leur chambre les réveiller. Tellement excitée, elle se mit à sauter partout. Son père se réveilla, un peu grognon. Il faut dire qu’Alix avait 11 ans, elle avait passé l’âge de sauter sur leur lit pour les réveiller. D’habitude, elle s’arrangeait seule le matin s’ils n’étaient pas réveillés. Mais la voir si heureuse le rendait heureux. Après lui avoir souhaité bon matin, M.Adkin lui demanda pourquoi elle était venue les sortir de leur sommeil. Alix, toujours aussi excitée, avait de la misère à faire une phrase complète. Elle réussit à faire une phrase complète qui faisait un semblant de sens et son père compris. Il lui sourit. Il le savait déjà. Sa femme et lui en avait déjà discuté. Il prit Alix dans ses bras et la serra fort. Comme il était heureux pour elle ! Elle allait entrer dans un monde fait pour elle, entourée de gens partageant la même spécialité qu’elle. Un monde qu’il ne comprenait pas. Un monde qu’il ne connaissait pas et qu’il ne connaîtra pas. Un endroit où elle se sentirait accepter. Il était tout simplement heureux pour elle.
Soudain, Alix se figea dans les bras de son père. M.Adkin ne comprenait pas pourquoi. Il défit  son étreinte et se retourna pour regarder la raison du pourquoi Alix était figée. Sa femme. Mme Adkin. La mère d’Alix. Elle était dans le lit. Mais elle n’était pas réveillée. C’était quasiment impossible après tout le bruit qu’Alix avait fait. Mais elle avait toujours été quelqu’un qui dormait d’un sommeil profond. Alors il l’agita un peu, lui demanda doucement de se réveiller. Alix se mit à trembler. Elle ne se réveillait pas. Alors M.Adkin la secoua plus fort, haussa le ton. Toujours rien. À un certain point. Il la leva et la secoua le plus fort qu’il pouvait en hurlant. Il fallait qu’elle se réveille. Les larmes montèrent aux yeux d’Alix. Son père la poussa hors de la chambre et barra la porte pour ne pas qu’elle entre.
Des minutes qui parurent des heures s’écoulèrent. Finalement, M.Adkin ressortit, les yeux pleins d’eau, de sa chambre à coucher. Alix comprit tout de suite. Ses cheveux virèrent au vert forêt, couleur qu’elle avait toujours associée à la tristesse. Ses yeux se remplirent d’eau. Son père lui annonça que sa mère ne respirait plus. Alix fondit en larmes. Sa mère, son idole, la personne la plus importante dans sa vie de petite fille, avait perdu la vie durant la nuit.

Chapitre quatrième

Les cheveux d’Alix fut d’un gris sale, un gris désolant, un gris de journée de pluie, durant un bon moment. Jusqu’à son arrivée à Poudlard en fait. Elle était toujours triste, mais elle savait que sa mère aurait été heureuse de la voir là. Et en quelque sorte, elle était avec elle. Un petit collier en forme d’étoile était toujours pendu au cou d’Alix, cadeau que lui avait fait sa mère à son onzième anniversaire. Répartie à Poufsouffle, Alix en était ravi. Elle apprit à Poudlard qu’elle avait quelque chose de spéciale. Elle était métamorphage. C’est-à-dire qu’avec de la pratique, elle pourrait arriver à changer certains aspect de son physique de façon volontaire. C’était ça son changement de couleur de cheveux qui venait avec les émotions qu’elle vivait. Elle se jura d’apprendre à le contrôler.
Elle aimait sa maison, celle des justes, des loyaux et des travaillants. La jeune femme était persuadée que sa mère aurait été dans cette maison là. Mais comme elle avait grandi en Afrique, Alix savait que sa mère n’avait pas été à Poudlard.
Plus elle en apprenait sur le monde magique, plus elle était surprise de voir à quel point les gens pouvaient être méchants. À quel point on pouvait utiliser quelque chose d’aussi beau pour faire le mal. En entrant à Poudlard à chaque année, Alix se disait qu’elle allait faire le bien autour d’elle. Il fallait donner un peu d’espoir, un peu de joie, un peu de lumière. Il le fallait.

Maintenant en sixième année, Alix avait appris à contrôler sa couleur de cheveux et quelques autres aspects de son don. Elle avait appris aussi beaucoup de sortilèges, de potions et s’était fait un grand nombre d’amis. Et elle se jurait toujours de changer le monde, une bonne action à la fois.