Sail with me into the dark

Baguette : La baguette de la Lestrange est déjà célèbre. Faite d'un bois de Noyer anormalement rigide, elle est la preuve même que derrière la folie évidente de sa propriétaire se cache une intelligence sans pareille. Longue de 31,8 centimètres et un ventricule de dragon constituant son coeur, tout le monde dira que ce n'est guère étonnant qu'elle se soit tournée vers la magie noire. Autrefois souple mais droite comme un i comme le bois de Noyer le suppose, la baguette se tordit jusqu’à la rendre parfaitement rigide alors qu’elle avait dix sept ans et qu’elle subissait l’un des sortilèges favoris de son paternel. Extrêmement impétueuse, et puissante, elle répond parfaitement bien à Bellatrix et n'est plus qu'une extension de son bras et de son esprit. Elle est d'ailleurs si douée dans les sortilèges imprononçables que l'on pourrait désormais croire que sa baguette se charge d'accomplir le travail toute seule.

Miroir du Riséd : Le chaos engloutit la scène, et son sourire est parfait. Elle a la peau blanche, lisse, presque transparente de sa cruauté, elle lui ressemble, terriblement, elle est son plus fidèle soldat, sa plus fervente admiratrice, sa tendre amie. Il lui a dit, il lui fait confiance, il remet sa vie entre ses mains les yeux fermés. Ils ne sont qu'un, son maître, et elle, et ils dominent le monde. Écrasée toute forme de rébellion, rendus en esclavage tous ces moldus, ces traîtres à leur sang, et ces moins que rien. Le monde est comme il l'a voulu, il en est le roi, elle en est la reine, jusqu'à la fin des temps.


Épouvantard : On pourrait facilement croire que rien ne pourrait effrayer le coeur froid et terne de Bellatrix. Mais à voir briller ses rétines dans un amour malsain et sans limite pour un maître sans âme, on pourrait deviner que son épouvantard prendrait une allure de déception funeste. Oui, Bellatrix n'a peur de rien, ni d'aucun autre sorcier normal, ni d'aucune créature, ni d'aucun sortilège, elle connaît les plus terribles, elle les a expérimenté, elle les a subis. Mais ce qu'elle ne saurait tolérer, ce à quoi elle ne survivrait pas, c'est savoir qu'il puisse penser avoir été trahi, qu'il puisse être déçu, qu'il puisse se retourner contre elle par sa faute. Elle ne craint pas sa colère et admire son pouvoir, mais sa déception, ce trait distinct du dégoût qui marque sa mâchoire si gracieusement, elle en mourrait si un jour il lui était destiné.


Amortentia : Bellatrix a le coeur aussi noir que sa chevelure, mais si elle plongeait le nez dans cette potion qu'elle trouve pourtant ridicule et à vomir elle y sentirait comme tout le monde, trois odeurs distinctes.

La poussière de l'opulence de la race pure. Voici ce qui caractériserait le mieux l'odeur qui lui rappellerait immédiatement le manoir familial. La famille est encore l'une des rares choses qui a de l'importance aux yeux de la sorcière. Fière d'être une sang-pur, elle reconnaît les liens du sang. Mais le sang n'est rien sans cette fierté qui s'en dégage, sans la renommée qui lui est attachée. Le sang n'est rien sans les valeurs qu'il dégage. Ce n'est pas le sang des Black qu'elle sent dans cette potion, c'est cette ancienne famille si puissante, et si redoutée, c'est cette noirceur magnifique et vicieuse, ce sont ces valeurs fortes, intransigeantes, et d'un autre temps, un temps qui reviendra.

La douleur Vous connaissez l'odeur de la douleur ? L'odeur de la douleur qui tire vers la folie. L'odeur de la douleur provoquée par l'homme. Un simple geste, une simple pensée, et cette odeur ne quitte plus la pièce. Cette odeur qui perce dans un cri, et éclate dans un tremblement incontrôlé du corps. Et la certitude que c'est grâce à elle que cette odeur se répand, et pétrifie tout le monde.

La trace magique Vous savez, celle qui traine derrière tout acte magique. Bien sûr cette odeur bien particulière qu'elle sent, c'est celle qui accompagne toute utilisation d'une magie particulièrement puissante et noire. Elle la sent dans ses os, dans ses muscles. Cela provoque ce besoin de reconnaissance, et fait grandir son admiration. Elle est ambitieuse, elle aime la puissance, et cette odeur bien particulière, elle ne la sent qu'auprès de très peu de personne. Au près de son maître évidemment, et auprès d'elle même de toute évidence.

Compétences magiques

Duels : 10/10
Potions : 3/10
Métamorphose : 3/10
Sortilèges : 10/10
Légilimancie : 3/10
Occlumancie : 7/10
Quidditch : 4/10
Divination : 0/10

Pour une famille comme celle de Bellatrix, on aurait pu dire que les temps avaient toujours été doux, que les temps avaient toujours été durs. Vivre dans l'opulence et la reconnaissance avait du bon, mais impliquait nécessairement quelques responsabilités et une certaine bienséance. Quand l'aîné des Black avait pointé le bout de son nez, il avait rapidement été clair qu'avec elle, jamais ils n'auraient la paix. Bellatrix était une gamine particulière. On aurait pu dire que c'était la faute de son prénom guerrier, ou encore à cause de la consanguinité flagrante qu'ils partageaient depuis des siècles pour protéger leur idéal du sang pur. Bellatrix avait été un bébé violent et pleurnichard, qui dès son plus jeune âge avait dévoilé une certaine aptitude à la magie à travers ses nombreuses explosions de colère. Au moins Druella et Cygnus pouvaient dormir sur leurs deux oreilles, elle ne leur ferait pas l'affront d'être une cracmol. Les choses ne s'étaient guère améliorées en grandissant, ses deux soeurs avaient finies par rejoindre rapidement le tableau familial, mais le tempérament de l'aîné ne s'était pas adoucit. L'âge ne lui apportait aucune sagesse et la jeune Black semblait rongée d'un mal étrange. Sauvage et imprévisible, elle était incapable de se concentrer et explosait jovialement dès que l'occasion se présentait. Il lui fallait courir, se battre et elle dévoilait déjà les prémices d'une personnalité cruelle et vicieuse.

Sa soeur aurait pu la sauver. Andromeda, la douce, sa jumelle, de deux ans sa cadette. Lorsque la cadette avait rejoint la famille, Bellatrix était indéniablement tombée sous le charme de ses traits si similaires. Mais Andromeda était un enfant calme, sa soeur l'avait jugée fragile, elle l'avait prise dans ses bras, s'était jurée de la protéger. Mais en grandissant, il était clair que le lien qui les unissait était aussi fort que complexe et si Bellatrix prenait tous les risques pour sa soeur, la seule présence d'Andromeda parvenait à calmer l'aînée, qui s'adoucissait considérablement à ses côtés. Mieux, la présence de sa soeur parvenait à lui donner un motif suffisant de concentration. Sa soeur aurait pu la sauver. Elles auraient pu rester figées ensemble, comme les deux doigts d'une main, avec une seule volonté. Sans leurs parents, elles auraient pu se sauver.

Bellatrix était dissipée et mauvaise, lors des dîners officiels, lorsque l'atmosphère devenait trop lourde et trop poussiéreuse, on pouvait se mettre à entendre un rire, un rire aigu et railleur. On pouvait voir Bellatrix, dans son coin, gesticulant nerveusement, laissant son corps s'agiter de soubresauts ridicules sous l'effet de son rire. On pouvait entendre les cristaux du lustre se mettre à trembler. On pensait lire dans ses yeux figés et durs que le pire se préparait. Mais à cette époque, le pire n'était jamais arrivé. Dès les premiers signes de rébellion, Cygnus s'approchait avec la prestance due à son sang et attrapait Bellatrix avant de l'emmener dans son cabinet personnel. Elle hurlait et elle riait, parfois, lorsque son père l'emmenait. « Impero » murmurait-il contre sa fille. On voyait le bleu des yeux de Bellatrix se laver instantanément de vie à mesure que Cignus proférait les ordres. « Calme toi, tiens toi bien, fait honneur à ton sang. » Bellatrix ne parlait presque plus de la soirée et restait presque immobile comme une statue, froide et morte, absente de ses lieux. Le sortilège de l'impero, aussi puissant soit-il, se montra rapidement inadéquat. L'esprit tordu et violent de Bellatrix semblait rompre le charme ou trouver une parade. Pire, le sortilège semblait la rendre malade. Après plusieurs minutes de calme et d'absence morbide, sa personnalité changeante et mauvaise revenait de plus belle.

Une soirée, comme une autre, une tante, comme une autre, qui se pose devant une Bellatrix absente et creuse. Andromeda se tient contre elle et caresse sa main dans la sienne. Elle comprend surement que sa soeur n'est plus là, mais elle n'est pas capable de le dire, elle le sent seulement, tout le monde pourrait le sentir. Mais la tante avait surement décidé de s'approcher pour faire la morale à l'aînée Black. « Ma chère Bellatrix, ta mère me dit qu'elle passe des heures à te faire une coiffure décente, mais tu sembles t'obstiner à la contrarier. » Elle avait avancé ses mains jusqu'à la crinière de jais de la jeune fille et alors qu'elle glissait ses doigts dans les boucles noires, Bellatrix s'était réveillée.Un sourire fin s'était étiré sur ses lèvres, une étincelle avait percé son regard et d'un coup sec, elle l'avait mordue. Elle lui avait laissé la force de son empreinte dentaire dans la main avant de partir en courant, en riant. Andromeda était restée immobile, choquée, inquiète et probablement un peu amusée. Mais devant le regard froid et énervé de son père, elle était restée impassible. Cygnus avait retrouvé son aînée rapidement et devant son regard plein de défiance il l'avait traînée dans le cabinet. « Tu n'apprendras donc jamais ? » La jeune Bellatrix avait sourit  « Je suis ce que je suis. » Elle avait répondu, au nez et à la barbe de son père, comme une promesse. Une promesse que plus jamais il ne se risquerait à vouloir la contrôler. Elle avait peut-être onze ans, ou un peu plus, ou un peu moins, elle avait cru qu'elle serait plus forte que ça. Son père avait sourit. « Tu es ce que je te dis d'être. » Bellatrix avait froncé les sourcils, elle avait fermé les yeux, prête a devoir résister au sortilège de l'Imperius de toute sa volonté. Mais le vide causé par le sortilège n'était jamais venu. Dans le silence elle avait entendu les lèvres de son père s'entrouvrir pour murmurer « Endoloris » Elle avait hurlé, elle s'était effondrée sur le sol en quelques secondes, prostrée et agitée de tremblements de douleur. Les yeux mouillés de larmes, elle n'avait pas sentit son père s'approcher d'elle, il avait repoussé une mèche de cheveux qui bloquait son visage s'enroulant dans ses larmes et avait murmuré une nouvelle fois à son visage tordu d'un rictus de douleur « tu es ce que je te dis d'être. » Et il était sortit. Druella avait pris la suite et était venu recoiffer les lambeaux de Bellatrix.

Mais Bella n'avait jamais appris. Bella ne s'était jamais agenouillée. Libre d'esprit et de coeur, elle avait essuyé les punitions pour elle et pour ses soeurs. Aussi longtemps qu'elle vivrait, ni son père, ni sa mère ne lèveraient leur baguette contre l'une de ses tendres soeurs. Pour Narcissa c'était facile, la petite dernière s'était révélée être une enfant prodige. Calme et de bonne composition, elle n'avait posé aucun problème à la petite famille. Les parents et tous les oncles et tantes restaient en pâmoison devant le visage angélique et la crinière blonde de la petite dernière. Bellatrix était fière de sa soeur et aucunement jalouse, elle avait simplement pleinement conscience qu'elle n'aurait pas de blâme à prendre pour elle, Narcissa n'irait jamais à l'encontre de l'autorité parentale. Andromeda c'était une autre histoire. Sans elle, sa cadette jumelle, n'aurait jamais rien fait de contre indiqué, mais la douceur de coeur de sa soeur la poussait constamment à vouloir aider sa grande soeur lorsque son esprit lui faisait défaut et qu'elle poussait ses parents à bout. Mais on n'aide pas une enfant rebelle sans être targuée de rébellion. Bellatrix ne comptait plus les fois où elle s'était relevée malgré la douleur lancinante qui écrasait chacun de ses muscles pour s'opposer une dernière fois à ses parents et pour protéger sa petite soeur. Elle avait cette froideur et cette détermination lorsqu'elle défiait tout bon sens pour se relever dans un acte presque suicidaire. Mais cela fonctionnait à chaque fois, elle lisait la rage dans les yeux de ses parents lorsqu'elle osait les affronter encore une fois, malgré tout ce qu'elle subissait. Mais cela valait le coup. Tout valait le coup pour avoir l'occasion de regarder le visage lisse d'une beauté grandissante de sa soeur. Tout valait le coup pour pouvoir subir les caresses réconfortantes de sa petite soeur au coeur trop doux.

À Poudlard, Bellatrix avait fait honneur au sang Black. Placée à Serpentard sans même l'ombre d'un doute, elle avait porté un sourire vicieux et impassible sur son visage depuis qu'elle avait passé les portes du château. Et elle avait traversé les années, brillante et sauvage, prête à en découdre avec la terre entière, prête à laisser exploser sa puissance et sa soif de changement. Bellatrix n'était pas comme ses parents. Elle n'était pas une femme rongée par l'opulence de son rang qui se vautrerait dans l'or et dans l'idée d'éduquer une progéniture dans une perfection malsaine. Si ses valeurs et ses opinions rejoignaient sans l'ombre d'un doute les idées de ses parents, elle avait une loyauté et une affection pour ses propres soeurs plus puissantes que tout ce que ses parents pourraient ressentir pour leurs trois filles réunies. Mais dès son plus jeune âge, elle en avait été persuadée, elle n’aurait pas d'enfant, elle n'avait pas la fibre maternelle, elle avait la fibre guerrière et ses années à Poudlard l'avait prouvé. Bellatrix donnait toujours le sentiment de vouloir partir en croisade. Elle dédaignait les sang-de-bourbes qu'elle punissait dès qu'elle en avait l'occasion. Elle ne côtoyait que les meilleurs, que les plus purs, que les plus valeureux des Serpentards. Les professeurs la reconnaissaient brillante et elle avait rapidement montré des aptitudes impressionnantes en sortilège et en défense contre les forces du mal. Elle en avait impressionné plus d'un en prouvant en sixième année qu'elle était dotée d'une force d'esprit incroyable tandis qu'elle avait appris en un temps record à lancer des sortilèges informulés. Mais son talent était devenu aussi impressionnant que dérangeant. Bellatrix semblait toujours mettre ses dons à profits pour des actions de mauvais goûts. Ses deux dernières années furent marquées d'incidents que l'on ne put relier à elle, mais qui étaient indéniablement de son fait et plusieurs fois on la menaça de l'expulser. Mais comme les sortilèges impardonnables de ses parents n'avaient eu aucune prise sur elle, es menaces de Slughorn, son directeur de maison, n'avaient eu guère d'effet. Elle avait appris à faire profil bas, pour la forme, pour arrondir les angles et pour recommencer de plus belle.

À la sortie de Poudlard, elle s'était mariée, sur un coup de tête, en haussant les épaules, sans même éprouver de l'amour pour son mari. Il avait un bon nom, une tête pas trop déplaisante et il plairait sans aucun doute à ses parents. Elle était devenue fièrement Bellatrix Lestrange et avait vu d'un oeil attristé sa soeur Andromeda s'enfoncer dans un chemin déconseillé. Elle l'avait menacée elle, elle l'avait menacé lui. Mais comme les menaces n'avaient plus aucun effet sur elle, les menaces n'avaient plus d'effet sur sa soeur. Quelques années plus tard, pour la première fois de sa vie, Bellatrix restait interdite en entendant sa soeur annoncer qu'elle allait se marier avec cette vermine, ce Tonks. Elle avait vu ses parents lever leurs baguettes et elle n'avait rien fait pour les en empêcher. Son visage s'était recouvert d'un rictus dédaigneux, elle le savait avant même qu'Andromeda ne transplane, elle avait perdu sa petite soeur, sa jumelle. Andromeda avait du le lire dans les yeux de sa soeur avant de disparaître, c'était fini, Bellatrix était perdue. Grâce à son mari elle avait rencontré quelqu'un de bien plus intéressant. Un Lord comme il se plaisait à se faire appeler. Il avait un nom méconnu, mais il avait cette force et cette descendance prodigieuse qui coulait dans ses veines. Alors que Rodulphus l'avait invitée à passer à la maison avec quelques autres de leurs tendres et purs amis, Bellatrix s'était montrée égale à elle-même. Farouche et sauvage, rongée par un mal bien lointain qui lui entamait les nerfs et gonflait sa puissance. Il devait s'attendre à voir une petite femme bien soumise, bien rangée, il avait vu une sorcière déjà puissante, revêche et surtout en quête de grandeur. À la fin de la soirée il s'était approché d'elle et glissant ses doigts le long de son bras, provoquant en elle un long frisson, il murmura « Si tu es intéressée je pourrais t'enseigner un peu de vraies magies... Pas ces conneries que l'on nous apprend à Poudlard. » Elle s'était retournée contre lui et l'avait fixé de ses yeux clairs et froids. Elle avait sourit et ses lèvres s'étaient même étirées dans un rictus de satisfaction intense. Elle avait hoché la tête et le pacte était fait.

Aux côtés de Lord Voldemort, Bellatrix était devenue puissante, incontrôlable presque. Elle délaissait volontiers son mari, pour aller se former auprès de ce qui était devenu, sans l'ombre d'un doute, son âme soeur magique. De tous les soldats que Lord Voldemort avait rassemblé autour de lui ces dernières années, Bellatrix était surement la plus fervente. Sa cruauté n'avait guère d'égale et elle surpassait de loin ce que ses parents lui avaient fait subir. D'ailleurs, depuis son mariage et depuis qu'elle fréquentait aussi assidument le prince des ténèbres, ses parents n'avaient plus jamais osé élever leurs voix contre elle lorsqu'elle manquait de bonne manière. Naturellement, après la trahison d'Andromeda, elle avait pris Narcissa sous son aile pour être sûr qu'elle ne fasse pas la même erreur. Narcissa ne l'avait pas fait. Elle avait épousé un sang-pur, un proche du Seigneur des Ténèbres. Mais une fois le mariage fait, Bellatrix avait éclaté d'un rictus dans l'ombre. Toujours pur, mais pas mieux que ses parents. Lucius était d'après elle, l'image même du sang-pur ridicule qui coincerait sa soeur dans sa condition de femme, tout juste bonne à être engrossée et à élever leur progéniture dans la raideur. Bien sûr Lucius voulait se battre pour les mêmes idéaux qu'elle. Mais dans l'ombre elle attendait, en riant, qu'il se pisse dans sa robe et qu'il s'enfuie.

Andromeda perdue aux valeurs ennemies, Bellatrix voyait sa conscience s'éteindre dans les ténèbres. Si Narcissa semblait être la seule à avoir encore une prise sur elle, c'était simplement qu'elle n'oserait pas blesser sa petite soeur. Mais Cissy ne sait guère calmer les nerfs à vif de Bella comme Andie et sans aucune crainte, sans aucune conscience, alors que son maître passe à l'assaut du monde magique, Bellatrix déchire son frêle masque et rit à la face du monde. Tremblez sans-de-bourbes, tremblez traitres à votre sang, l'enfer a un visage.