let the lambs play ☆ em's

Baguette : La baguette de sorbier, bois dont celle d'Emmeline est forgée, est connue pour ses vertus protectrices, convenant aux cœurs purs et clairs. Toutefois, il ne faut pas se fier à cette réputation, car elle remporterait fréquemment dans un duel. Ce qui convient parfaitement à la petite brunette qui derrière sa fragilité et douceur apparentes est une véritable lionne. Sa baguette est aussi composée d'un crin de licorne qui offre une certaine constance magique, qui se soumet difficilement à la magie noire. Pour la jeune adolescente, sa baguette est sa plus fidèle alliée et en prend grand soin. Sinon, elle a constaté que son arme magique était très pratique en sortilèges défensifs (rien d'étonnant finalement) et mesurait exactement 24,5 cm.  

Miroir du Riséd : Emmeline est une battante et n'aspire à rien de particulier. Elle pense à ses proches avant elle. Contrairement à toutes les autres personnes de son âge, elle ne rêve pas de grandeur, d'argent ou de reconnaissance. Pour tout dire, elle n’éprouve pas le besoin d'être connue et d’exercer le métier le plus passionnant du monde. Non, en fait, ce qu'elle voudrait, c'est la paix, l'amour. On pourrait qualifier Emmeline de véritable hippie si elle n'était pas aussi impulsive. Elle est prête à tout, à se battre, à défendre ses idéaux bec et ongles pour obtenir un monde meilleur. Si elle avait la chance de croiser le Miroir du Risèd, ce serait ça qu'elle verrait, un monde dans lequel vous-savez-qui n'a jamais existé, où elle vivrait parmi des personnes heureuses et paisibles, qui peuvent penser à leur avenir. Mais Emmeline n'imagine pas ce que sera son futur, car il est incertain.  

Épouvantard : Emmeline est une personne très proche de sa famille, qui voudrait protéger chacun de ses membres. Et sa plus grande peur serait de les perdre un à un. Alors son épouvantard traduit la crainte qui l'habite de les voir mourir. Et la guerre qui hante les rues sorcières n'aide pas Emmy à rester calme. Elle voit donc l'un après l'autre les corps inertes de son père, de sa mère et de sa petite sœur. S'ils venaient à mourir, elle ne s'en relèverait sans doute pas.

Amortentia : Elle n'a senti cette potion que deux ou trois fois dans sa vie et ne se souvient pas avoir humé trois odeurs, ce qui la surprend d'ailleurs énormément. Elle se rappelle parfaitement de ce délicieux parfum de son enfance, qui en ferait saliver plus d'un, un arôme qui la faisait rêver, à tel point le chocolat en devint sa saveur préférée. Son pécher mignon est le fondant au chocolat sorti tout juste du four, gâteau préparé par son père qui est un véritable chef. L'autre odeur qui plait tant à Emmeline est la menthe et plus précisément ses chewing-gum à la menthe préférés qu'elle mâche dés qu'elle est stressée.

Compétences magiques

Duels : 7/10; la gryffondor n'est pas une personne spécifiquement violente, mais quand il faut se battre, elle n'hésite pas une seconde. Elle se défend bien. Elle a même des bons réflexes accumulés suite aux cours de défense contre les forces du mal. Il ne faut pas se fier à son apparence douce et juvénile. Elle devient rapidement féroce, quand elle est provoquée.  

Potions : 8/10; ses connaissances magiques ne sont pas seulement satisfaisantes qu'en duel, mais aussi en potions. Elle obtient des résultats plus que convenables. Emmeline est très adroite avec un chaudron et des plantes, si bien que cela peut la rendre dangereuse aux yeux de certains. Cette faculté en potions est très utile, surtout qu'il s'agit d'un domaine très important de la magie de base.

Métamorphose : 7/10; elle aurait sans doute honte si elle ne mettait pas plus de la moyenne. Elle a toujours eu quelques lacunes en métamorphose qu'elle est parvenue à compenser par un entrainement intense au fil des années. Travailleuse et perfectionniste, elle peut faire des sortilèges de métamorphose sans trop de mal aujourd'hui. De plus qu'elle est toujours fière de voir le regard satisfait de MacGonagall quand elle voit le résultat.

Sortilèges : 8/10; une chose est certaine, la magie fait partie intégrante de la vie de notre Emmeline. Elle a toujours mis un point d'honneur à faire des sortilèges parfaits. Sa connaissance théorique vaut autant que sa pratique. Les sortilèges offrent aussi la possibilité de faire des choses magnifiques, comme celle de créer des oiseaux de papier. Pas de doute, les sortilèges, c'est le domaine de la petite brune.

Légilimancie : 0/10; il s'agit d'un domaine qui ne l'a jamais intriguée. Et pour cause, elle ne voit pas l'utilité d'entrer dans l'esprit des autres, hormis peut être pour le détraquer et encore. Elle assimile la légilimancie à la violation de l'intimité d'une personne. Alors cette branche obscure de la magie ne l'intéresse pas.

Occlumancie : 3/10; au contraire de la légilimancie, elle trouve l'occlumancie bien plus utile. Elle est consciente que tout le monde ne pense pas comme elle et a toujours eu peur qu'on essaie de s'en prendre à elle par l'esprit. Cela peut sembler contradictoire, mais il s'agit l'un d'une simple protection supplémentaire. Et pour une débutante, elle a une connaissance tout à fait convenable.

Quidditch : 7/10; comme toute bonne sorcière, Emmeline est passionnée par le quidditch. Le premier cadeau qui lui a été offert fut un balai jouet. Bien sûr, on n'irait pas jusqu'à dire qu'elle est née sur un balai, mais au quidditch elle se défend bien. Elle a de la volonté et ne souhaite que s'améliorer.

Divination : 0/10 ; trop sectaire, trop terre à terre, trop coincée ou fermée d'esprit dirait l'enseignante de divination. Eh bien, elle assume complètement. Elle ne croit qu'en ce qu'elle voit et il s'agit d'un domaine qui lui échappe totalement, si bien qu'elle rejette l'idée de prédire des choses, de lire dans les feuilles de thé ou dans les lignes de la main. Au bout de trois cours, elle a amèrement regretté d'avoir pris cette matière, aujourd'hui, elle est fière de l'avoir abandonnée, si bien qu'elle dit à chaque fois que ce fut la meilleure décision qu'elle ait eu à prendre.

Emmeline marchait dans la neige. Le jardin était recouvert de cette fine couche d'un blanc immaculé. Noël approchait à grand pas et chez les Vance, on s'empressait de mettre le sapin et les décorations. Mrs Vance s'affairait toujours en cuisine pour préparer le meilleur repas dont elle était capable. Et pas de doute, le résultat était toujours exquis. Ce jour-là, la petite Emmy, âgée de 10 ans, prévoyait de monter un bonhomme de neige, armée d'une carotte, d'une échappe rouge et de deux boutons, elle cherchait un endroit pour le construire. Mais au moment de faire un pas de plus, elle reçut une boule de neige dans la figure. Elle se retourna avec une telle violence qu'elle se fit mal à la nuque. Elle repéra rapidement sa petite sœur cachée derrière le gros chêne. Elle l'avait vue, à cause du rire qu'elle tentait tant bien que mal d'étouffer.  « Montre-toi vile créature que je me venge !    » S'écria Emmy avec force. Mais cela força seulement la cadette à rire davantage. Elle attrapa un peu de neige et forma alors une boule. Toutefois, elle n'eut pas grand-chose à faire, sa petite sœur sortait la tête de sa cachette et Emmeline en profita pour lui lancer en pleine face. « Alors Elo, tu te rends ?    » Demanda t-elle fière de son coup. La dénommée Elo approcha de son aînée , tout en hochant la tête. « Viens plutôt m'aider avec le bonhomme de neige.    » Ni une ni deux, les deux fillettes se mirent à exécution et firent d'abord la base, puis ensuite la deuxième boule qu'elles eurent bien du mal à mettre sur la première. Elles rirent aux éclats, car elles durent s'y reprendre à trois fois. Puis, à cet instant précis, Eloane choisit de poser une question. « Tu ne m'oublieras pas quand tu seras à Poudlard hein ? » Emmeline s'arrêta net, surprise de cette interrogation. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de comprendre l'inquiétude de sa frangine comme elle aimait l'appeler parfois. « Bien sûr que non. Je t'aime trop pour ça. Je t'écrirais tous les jours. » Elle marqua une pause puis se mit à sa hauteur et comme pour lui faire entrer cette information dans la tête, elle répéta : « Tous les jours.    » La relation qui existait entre les deux frangines était forte, fusionnelle, même s'il leur arrivait souvent de se disputer. Toutes les deux chérissaient le lien qui les unissait et voulaient absolument qu'il soit à jamais intact. « T'iras à Gryffondor, je suis sure !   » S'exclama alors la petite fille en guise de réponse. Emmeline éclata de rire et secoua la tête. « Non, mais toi, tu as toutes tes chances. C'est poufsouffle qui m'accueillera.   » Elle en était sure. Et parfois, Eloane se disait qu'elle avait peut être raison dans le fond, mais seul l'avenir leur dira, c'était le dicton qu'avaient adopté les Vance.

Mr Vance parlait, mais Emmeline n'écoutait plus. Elle jouait avec sa fourchette et tournait les pâtes dans son assiette. Ses parents avaient décidé de faire ce qu'ils appelaient "un conseil de famille". La brunette entrait en septième année et il fallait qu'elle fasse un choix, qu'elle décide ce qu'elle ferait plus tard. A dire vrai, elle n'en savait fichtrement rien. Elle travaillait énormément, davantage pour le savoir que pour obtenir le fameux diplôme à la fin de son adolescence. Pourquoi diable devait-elle prendre son futur en main, maintenant, si jeune ? Elle se rappelait de son enfance, de la douceur du matin, de la beauté de la neige, de l'odeur de la craie et des disputes incessantes avec sa petite soeur. Cette époque où tout semblait si simple et si paisible. Elle n'avait pas oublié son premier rêve d'enfant, un peu ridicule, un peu fantaisiste. Elle avait qu'elle voulait être une super-woman, sauver des gens et risquer sa vie pour eux. Elle en rit, si bien que cela attisa le regard inquisiteur de sa mère. « Ma chérie, ce n'est pas drôle, tu deviens une grande fille maintenant. » Emmeline leva les yeux et la fixa. C'était vrai, ça. Elle ne pouvait plus faire comme avant. Dans un an, elle affronterait la vie d'adulte. Elle serait seule face à ce monde qu'elle jugeait parfois sauvage et violent. Elle hésita une seconde, aucun son ne franchit ses lèvres. Elle était paralysée par la peur de grandir et de voir le monde. Malgré toute la force qui l'habitait, Emmeline était en proie aux doutes comme tous les autres adolescents de son âge. « Tu n'as pas une vague...   » « Si, j'ai une idée, maman. Mais vous n'aimerez pas.   » Elle regarda à nouveau le contenu de son assiette. Elle sentit les regards insistants et interrogateurs de ses parents qui pesaient sur elle. Et à dire vrai, cela la mettait mal à l'aise. Jamais, elle n'avait reparlé de ça depuis ses huit ans. Aujourd'hui aussi, elle ressentait le besoin d'aider les autres. Cela faisait partie d'elle. Alors même si cela lui semblait être un rêve d'enfant, maintenant, en y réfléchissant, auror c'était bien. « Je voudrais être utile à la société... Je veux dire sauver des gens.   » Presque aussitôt, elle crut que l'ambiance s’apaisait. Quand on parlait de sauver des vies, on pensait directement à Saint Mangouste où les gens soignaient les blessés par exemple. Alors qu'elle entendit des soupirs de soulagement, elle releva la tête et regarda ensuite son père et sa mère.  « Je veux être auror.    » Et là, elle vit ses parents, ainsi que ses grand-parents se figer sur place. Emmeline ne supporta pas cette impression d'avoir dit n'importe quoi. Alors, elle lâcha ses couverts, sortit de table et retourna dans sa chambre, sans jeter un regard en arrière malgré les appels incessants de son père  « Emmeline Vance, reviens ici. » Mais elle ne répondait pas. Elle était déterminée...