Flames they licked the walls tenderly, they turned to dust all that I adore.
We sat and made a list of all the things that we have, down the backs of table tops, ticket stubs and your diaries.
I read them all one day. Oh they told me nothing new, but I love to read the words you used.
Thank you for pretending that I don't cry and I don't care, that my heart is made of clay and I will keep sailling away because crazy as it may be I'll die when I wanna.
~ ooo ~
Mon histoire, c'est mon passé, mon présent, mon futur.
Je suis né dans la capitale de la Russie, pays où l'hiver est glacial et l'été est chaud. Ma mère, femme au charme incroyable était avocate, mon père, lui n'était qu'un bon à rien. Il se disait écrivain mais pourtant il passait son temps à vagabonder dans les bars et se retrouvait ivre.
Fils aîné d'une famille composé de trois enfants. Jusqu'à l'âge de 2 ans, j'étais l'enfant Roi. Ma soeur est née, Apollinariya, blonde, yeux bleus, bref, pour mes parents c'était l'enfant de la réussite. Néanmoins, j'ai réussi dès le début à avoir un bon feeling avec elle ce qui valait mieux sachant que c'était l'enfant préféré. Ensuite âgé de 6 ans, ma soeur 4, ma mère donna une nouvelle fois la vie. Un garçon, Alexey. Il était cool, mais trop jeune.
On vivait dans la misère, bien que le métier de ma mère rapportait beaucoup néanmoins on coulait sous les dettes à cause de mon père. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère persistait de continuer à vivre avec un homme tel que mon père, lâche et froid. A l'école, j'étais l'objet de moquerie, à cause de ma tête, de mes habits et mon manque d'argent. Ma soeur, elle, elle s'en sortait beaucoup mieux que moi, étant belle et tout ce qu'il a de plus gentille elle arrivait à se faire des amis, certes ils ne faisaient pas la queue, mais elle au moins, en avait. Très tôt je commençai à me montrer, arrogant, froid, lunatique envers mes camarades.
Puis un jour, le trou dans lequel je me trouvais déjà, s'est enfoncé.
Il avait beaucoup neigé cette année en Russie.
Nous étions dans un train, mon frère Alexey, ma mère et moi. Ma mère dormait et moi j'étais depuis longtemps parti chercher de quoi manger au wagon-restaurant, laissant seul, mon frère, de 3 ans, fiévreux, toussant et souffrant.
Je pensais à ma soeur Apolinariya, qu'on avait laissé à Saint-Pétersbourg avec mon père et sa famille. Malheureusement, on n'imaginait pas que Alex tomberait si soudainement malade. On ne voulait pourtant pas repartir à Moscou mais tous les hôpitaux de Saint-Pétersbourg étaient complets à cause de la tempête de neige qui avait eu lieu peu de temps avant. L'hiver était meurtrier cette année et malheureusement, mon frère avait été l'une de ses victimes.
J'avais finalement réussi à acheter de quoi manger et un chocolat chaud pour mon frère.
Je suis entré dans le wagon.
Ma mère dormait.
Mes pieds ont parcouru l'allée bondée et ma paume s'est tout de suite posée sur la bouche d'Alexey.
Personne n'avait remarqué.
Le train filait.
La toux avait cessé, il n'y avait plus rien, que le néant de la vie s'écoulant dans un halètement, ou une contraction presque muette.
Ses yeux étaient encore ouvert mais je vis parfaitement que mon petit frère était maintenant tourné sur le côté de la mort.
On était en janvier 1968, j'avais 9 ans. Mon frère était mort.
La sueur perlait mon front, mes jambes tremblaient, j'étais raide. Mes pensées s'affolaient.
Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être possible.
Je l'ai secoué.
Pourquoi ?
Oui, je sais pourquoi, c'est quelque chose d'instinctif. Pour faire barrage à la vérité. À ce moment-là, mon coeur était glissant, et brûlant, et il battait fort, très fort.
Ensuite ma mère.
Je la réveillais en la secouant de la même manière.
N'ayez pas de mal à imaginer la scène, pensez à un silence incrédule. Pensez à des épaves de désespoir qui flottent et sombrent dans un train.
La suite ne fut pas plus joyeuse, le coeur lourd. Moscou nous parut loin, très loin. Et on ne savait pas quoi faire, nous étions perdu, perdu. Perdue dans cet hiver infernal, perdu dans cette vie ou la mort ne fait que nous attendre.
J'étais perdu.
En ces instants, mes pensées étaient lugubres, ma vie, mélancolique.
Mon père et ma soeur, réussirent à prendre le premier train qui allait en direction de Moscou. Dès qu'ils nous virent, ils nous prirent dans les bras.
Ma soeur était en larme et mon père nous étreignit encore plus fort.
Comme pour nous dire que tout allait bien alors que ça n'était pas le cas, tout allait pas bien, tout allait de travers.
Le jour de son enterrement, Alexey eut le droit à toute la famille et deux fossoyeurs, ils étaient très jeunes, mais ignorant le monde dans lequel ils se trouvaient, ils sont restés pour assister aux funérailles.
Je pleurais, les larmes envahissaient mes joues et par surprise je vis sur les joues de ces deux fossoyeurs quelques gouttes de ce liquide salé.
Pour la première fois depuis le train, j'esquissai un sourire.
Pourquoi ?
Je l'ignorais mais, une chose était sûre c'est qu'à cet instant, une once de bonheur me parcourut.
~ ooo ~
Les jours qui suivirent furent les plus dures, ma mère pleurait, ma soeur également, moi j'étais sous le choc et mon père buvait. Il buvait beaucoup, beaucoup trop.
L'année se termina par une nouvelle, la séparation de mes parents et le départ de ma mère vers l'Angleterre. Ne souhaitant pas rester avec notre père, ma soeur et moi avions supplié ma mère de nous emmener avec elle.
Alors c'est ainsi, nous partîmes en Angleterre, loin de mon père coulant sous les dettes et devenu alcoolique et loin de mon frère.
C'était comme un nouveau départ mais une partie de nous rester en Russie. Notre présent allait devenir notre passé et notre futur, notre présent.
Mais ce fut trop douloureux pour moi, je revoyais sans cesse, chaque nuit, le corps de mon frère, j'avais beau me trouver à des milliers de kilomètres de lui, je le revoyais, allonger, sans respiration, le regard vide alors que le train était agité. J'en voulais à tous ces gens, ignorant les problèmes des autres, égoïste, de n'avoir rien vu, de n'avoir rien fait. Pourtant ils me regardaient, tous, d'un air incrédule, ils avaient pitié et moi je me trouvais avec ce problème.
J'habitais à Londres, capitale d'un pays qui m'était encore inconnu et pourtant c'est comme si je le connaissais.
Une nouvelle année s'annonçait, j'espérais cette fois-ci que mes nouveaux camarades soient plus indulgents envers moi. Les problèmes financiers qui suivaient ma famille avaient été laissés en Russie au côté de mon père, je ne craignais plus rien de ce côté.
Ma rentrée se fit donc sans joie et sans peine. Je réussis à avoir le contact facile mais je restais tout de même distant, mystérieux et tendu, ce n'était pas de leur faute mais celle de mon passé, je faisais encore ces mauvais rêves et chaque jour ça me rendait encore plus fou.
Un jour, quelque chose de surprenant arriva, c'était vers ma fin d'année. Avec ma soeur, nous avions décidé de faire un cache-cache. Elle comptait, rien de bien extraordinaire mais la suite l'est. Je voulais me cacher dans un endroit introuvable, un endroit en hauteur, sans qu'elle puisse me voir, et l'idée du toit me vint rapidement à l'esprit. Je parcourus toute la maison, le jardin pour essayer de trouver un endroit qui me permettrait d'y monter facilement sans échelle qui était un fort indice sur le lieu de ma cachette. Mais le temps s'était écoulé, je n'avais pas trouvé de passage menant à la cachette idéale et ni de cachette de secours. Ma soeur arrivait, et soudain, fermant les yeux je priai de me retrouver sur le toit et quand je les rouvris j'y étais. Bouche-bé, je cherchai ma soeur, excité à l'idée de lui raconter et lorsque enfin elle me trouva, et que je lui contai mon aventure, la réaction de celle-ci fut d'abord l'étonnement, puis ensuite la colère d'avoir gâché la partie de cache-cache. Elle s'en fichait.
À quoi bon m'attardais sur ce sujet alors que ma soeur me croyait pas et pourtant une autre chose étrange arriva. Une lettre, d'un certain prénommé Hogward. Qui ? Tel est la question. Je lus la lettre, car elle m'était destinée. J'étais stoïque, ma soeur m'arracha la lettre des mains pour la lire à haute voix pour elle et ma mère, et comparais à moi, elles eurent une réaction, ma soeur : "non mais c'est une blague !", ma mère :" j'ai toujours su que mon fils était différent", moi :"Je...". Sur le coup, je voulais rire, hurler, crier, pleurer, faire quelque chose, m'exprimer mais ne pas rester comme j'étais, immobile.
Au même moment que mon esprit revenait à moi, un homme frappa à la porte. Ma première réaction en le voyant fut : "C'est Halloween !?". Puis au final, toute ma famille but ses paroles.
Alors j'étais un sorcier. Alors la dernière fois lorsque je jouais à cache-cache et que je m'étais retrouvé sur le toit, tout ces phénomènes étranges c'était dû à ma nature ! Waouh, c'était vraiment, surprenant. Ensuite après son beau discours, ce charmant homme, nous invita à nous rendre sur le chemin de traverse pour que je puisse y acheter mes fournitures avant ma rentrée qui se fera le premier septembre sur le quai 9
3/4 de la gare de King's Cross.
Les jours passèrent et très vite je me retrouvai au beau milieu d'un chemin étrange, appelé le chemin de traverse. C'était juste magnifique, un rêve ! À la fin de la journée je me retrouvai donc, avec une baguette magique que je n'arrivai pas à quitter des yeux, des manuels que j'avais envie de lire, une robe de sorcier que je trouvais plutôt ridicule, un chaudron et une chouette, que je nommai Silver.
~ ooo ~
Par miracle mes cauchemars s'estompèrent après la nouvelle de mon entrée à Poudlard. J'étais désormais heureux. Néanmoins, la veille de la rentrée, le pays des songes était loin de moi, le marchand de sable n'était pas passé et il ne risquait pas de venir, j'étais trop excitée. Le matin, mon coeur battait la chamade, ma respiration était saccadée et l'envie de voir d'autre personne comme moi se faisait intense.
Sur le quai du train, je dis une dernière fois au revoir à ma mère et ma soeur avant de monter dans ce train qui me semblait tout aussi magique que sa destination.
Durant le voyage, j'étais assis dans un compartiment avec deux autres élèves, de la même famille, l'un avait mon âge et l'autre avait deux ans de plus. On discutait des maisons dans lesquels on souhaitait aller, à vrai-dire, je n'avais pas commencé l'ouvrage parlant de l'histoire de Poudlard, pour deux raisons, la première c'est que je n'avais commencé aucun livre et la seconde, je n'avais pas l'ouvrage en question. Cependant, la description qu'ils faisaient des maisons me fascinait. Je n'avais aucune idée de laquelle irait le mieux avec mon caractère car moi-même j'ignorais vraiment ma personnalité.
Le trajet fut long mais le temps passa vite, les paysages changeaient et plus on s'approchait plus j'avais hâte. Dès que nous posions enfin pied-à-terre, un homme ordonna aux premières années de le suivre afin que nous rejoignions le château en traversant le lac noir en barque.
Il faisait sombre mais le trajet était juste splendide. Les lumières du château se reflétaient sur le lac noir, le château en question était simplement immense et émanait de lui un nuage de sécurité.
À notre arrivée, un professeur nous fit attendre dans le hall, grand hall, puis quand il vint nous chercher, pour entrer dans la grande salle et procédait à la répartition des nouveaux élèves, ma réaction fut : "Oooh !". Mes yeux n'en pouvaient plus par ce spectacle grandiose. Le plafond était juste magique, oui, le mot convenait parfaitement.
La répartition commença. Les élèves passèrent chacun leur tour et à chaque fois qu'un élève était envoyé dans une maison, cette dernière applaudissait.
"Adam Vissedevich" annonça le professeur.
Je m'approchai du professeur et avant de m'assoir je lui lançai : "Vychedkevitch". Puis me souriant d'un sourire qui en disait long elle me mit le choixpeau sur la tête. Je sursautais lorsque celui-ci se mit à parler : "Studieux, impétueux, farouche et malin, tu n'as pas mal de qualité, Gryffondor . Serdaigle ? Poufsouffle ? Serpentard ? Laquelle te correspondrait le mieux... Mmmh, réfléchissons bien... Gryffondor !"
Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, je marchais sans vraiment m'en rendre compte vers la table des verts et argents qui applaudissaient ma venue.
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La première année passa, et je réussis à me transformer. Je devenais plus sociable et je savais tenir une amitié. Néanmoins, j'avais encore du mal mais la maison dans laquelle je me trouvais m'aider.
La seconde année fut la meilleure, je réussis à intégrer l'équipe de Quidditch de ma maison en tant que gardien. Grâce à ça, ma popularité augmenta surtout auprès des filles mais malheureusement, j'avais beaucoup de mal avec le sexe opposé, j'étais toujours aussi tendu.
Au fil des années, je réussis à me forger un caractère qui me plaisait, j'étais devenu, sociable, j'aimais mettre en place des plans pour faire de bonnes conneries, j'aimais rire, j'étais également devenu un garçon plutôt prétentieux, franc, qui avait une grande bouche cependant bien que les liens masculins étaient présents, les liens ne féminins étaient que secondaire, j'avais beaucoup de mal avec elle, à leur faire confiance. Pourtant j'avais réussi à passer au-dessus de mon passer avec les garçons mais ce n'était toujours pas le cas avec la majorité des filles.
Désormais je me retrouve en dernière année à Poudlard, le temps a beaucoup changé, ma vie est devenue plus joyeuse même si le monde dans lequel je me trouve à beaucoup évolué dans les ténèbres, mais ce monde me permit devenir meilleur et de passer par-dessus plusieurs obstacles de la vie.