KAYLE MALGOSIA NOTT ✕

Baguette : Sa baguette est à son image, un véritable reflet de sa personnalité. Taillée dans du bois de Cyprès, sa silhouette est élancée, délicate, tout comme sa propriétaire et mesure dans les 24 centimètres. Elle possède au sein de son écrin boisé, un Cheveux de Vélane, rendant celle-ci pugnace ainsi qu'extrêmement rigide. Son caractère est parfois vipérin voir capricieux malgré sa forme raffinée, ce qui n'est pas pour déplaire à la jeune fille qui en est étrangement fière.

Miroir du Riséd : Si Kayle avait un jour l’occasion de pouvoir entrevoir son reflet dans le fameux miroir, elle verrait probablement une scène d’accomplissement. La première chose qui la frapperait serait sa propre personne. Davantage mature dans ses traits, sûre dans ses gestes et son comportement. Elle arbore un de ces sourires enjôleurs emplit de confiance, son corps entier semble respirer cette condescendance à peine enviable. À sa droite se trouve les membres de sa famille, les Nott, tous alignés, le menton haut. À son bras gauche est crocheté Audran, avec derrière lui la famille Rosier. Chaque visage évoque une certaine fierté, assurance, la scène en elle-même ne ressemble qu’à une réunion familiale. Pourtant, sa signification y est forte et ce sentiment si particulier qui gonfle sa poitrine, redresse sa colonne, l’envahit. Elle est fière et fait la fierté, elle est accomplit. Les yeux de sa tendre mère pétillent et elle ne peut qu’apprécier cette vision.

Épouvantard : Un épouvantard désirant l’effrayer se devrait de prendre les visages aimant de son entourage. Sa mère, ses amis, les personnes auxquelles elle tient, un à un. Et déformer leur visage par la douleur, qu’ils soient face à elle, à la supplier de faire quelque chose. Car Kayle craint la douleur, non pas la sienne, mais celle d’autrui, celle qu’elle ne peut ressentir, atteindre, celle sur laquelle elle ne peut agir. La frustration, la panique, il n’y a rien de pire pour elle que d’être coincée dans une situation la forçant à être passive. C’est faire face à ces responsabilités, celles qu’elle s’est fixée malgré son jeune âge. Elle sait qu’à la simple vue des visages grimaçant, des bouches béantes hurlant sous la douleur, elle ne pourrait rien faire, simplement être paralysée sous cette panique taraudant sa poitrine et bourdonnant dans ses tempes. La douleur, celle qu’on n’identifie pas mais qui est pourtant bien présente, celle à laquelle on ne peut rien qu’être spectateur et qui peut à peu tire toute vitalité de sa victime, sous ses yeux ébahis.

Amortentia : L’odeur de l’Armotentia est quelque chose de très personnel et intime pour Kayle et ce qu’elle dégage est révélatrice sur la personne, ses attentes. La première serait celle des livres anciens, ceux aux pages jaunies et aux couvertures rêches dont les nerfs ficelés craquent sous le mouvement brusque lorsqu’on les ouvre malgré un geste délicat. Cette odeur capiteuse et quelque peu méphitique reste pourtant enivrante ainsi qu’obsessionnelle. Elle rappelle à Kayle les longues heures à lire, étudier, seule ou accompagnée. Elle représente sa scolarité tout comme les souvenirs de ses premiers émoi. La seconde odeur se dégageant timidement avant d’enivrer au point d’en être entêtante est celle de la rose, comme un concentré vivace et fort. Elle s’apparente à de nombreuses personnes dont Kayle tait le nom mais dont elle connaît les identités. La dernière odeur est celle d’une cheminée, à la fois âcre et boisée, celle d’un bois brûlant, s’émiettant sous la cendre et les flammes. Elle est symbole des longs hivers, saison qu’affectionne particulièrement Kayle car elle se complait dans le calme et le froid. Cette odeur est aussi le symbole d’une certaine chaleur, car la cheminée est le lieux en hiver autour duquel beaucoup se réunissent afin de discuter intimement au coin du feu.

Compétences magiques

Duels : 6/10 N'étant qu'en 5ème année, Kayle est déjà douée pour son âge mais est encore loin du niveau qu'elle s'est fixée et qu'elle compte atteindre durant le reste de sa scolarité.
Potions : 7/10 Étant méticuleuse et douée pour ce genre de choses, la préparation de potions est l'une de ses matières favorites et celle dans laquelle elle prend le plus de plaisir.
Métamorphose : 5/10 Kayle ne prend pas encore tout à fait au sérieux cette matière, la Métamorphose l'amuse et c'est probablement l'unique raison pour laquelle elle a réussi à atteindre la moyenne. Elle sait cependant qu'il faudra qu'un jour, elle cesse de se reposer sur ses acquis et qu'elle se mette à travailler.
Sortilèges : 7/10 Lancer des Sortilèges où la grande passion de la jeune fille qui se complaît aisément dans ce genre de matières dans lesquelles le raffinement est de mise.
Légilimancie : 4/10 Son jeune âge et son caractère font d'elle une Legilimens encore timide bien qu'elle sache que cette compétence lui sera utile dans son futur.
Occlumancie : 5/10 Hayle ne sait encore rentrer dans l'esprit des gens, mais elle refuse qu'on puisse un jour le faire la concernant. Bien trop méfiante à l'égard des gens, elle est très virulente sur le sujet.
Quidditch : 6/10 Un sorcier ou une sorcière ne sachant pas voler serait évidemment une véritable honte. Pour cause, la jeune Nott apprécie et sait monter sur un balais bien que le Quidditch en lui-même ne lui dise rien.
Divination : 0/10 À quoi bon prédire des événements si on est un bon sorcier, suffisamment doué pour parer les éventualités? Elle est cependant curieuse face aux élèves y parvenant et montre un certain intérêt, tantôt curieux, tantôt taquin.

Kayle est une enfant qui a, comme on dit, beaucoup trainée dans les jupes de sa mère. Loin d’être péjoratif, le caractère choyé qu’elle a été, est l’édifice, le squelette de ce qu’elle est aujourd’hui. Sa mère a été son exemple, son modèle et ses intérêts tout comme ses regards admiratifs ont longtemps gravité autour de l’image maternelle. Naître au milieu d’une famille de Sang-Pur n’a était ni un poids, ni une quelconque gêne à ses yeux. Cela a toujours été un privilège, une raison de relever son menton et de croire que tout est permis si on travaille afin de croître les capacités nécessaires. Il faut croire que la relation mère-fille a été telle, que Kayle a souvent eu tendance à en oublier son père, à le voir comme une ombre présente physiquement, mais éloignée de par son comportement et ses intérêts. Elle n’en a pas souffert, a toujours trouvé cela normal, il était la figure paternelle, celle qui se devait de subvenir, d’être protecteur avec distance.

Pourtant, l’âge ingrat se dessinant dans son esprit, bien qu’aimée, Kayle a rapidement ressentit le besoin de s’évader. Et son entrée à Poudlard fût sa porte de sortie. Mais surtout celle d’entrée, qui lui fit découvrir le lieu dans lequel elle se complairait des années durant, dans lequel ses rencontres seraient les plus intéressantes et son apprentissage le plus épanouissant. Elle l’avouait à demi-voix, se sentant tout d’abord redevable envers sa mère en particulier. Mais elle comprit rapidement, qu’elle n’était pas vouée à ce genre de rôles. Elle se souvient encore, s’être avancée timidement dans l’immense salle, levait craintivement ses yeux vers le Choixpeau Magique. « Serpentard. » La timidité habituelle s’évanouit pour laisser placer à un large sourire, à une fierté sans nom se lisant sur son visage dont les traits s’étaient étirés avec allégresse.


Une fois les griffes maternelles dépassées, elle en trouva d’autres, inconsciemment, plus douces et discrètes. Davantage masculines. Il est de coutume, dans certaines familles, d’autant plus chez les Sang-Pur, d’assurer une lignée, de se complaire dans l’idée que les efforts ne seront pas vains. Fiancée à Audran, jeune Serpentard lui-même Sang-Pur, Kayle rencontra les Rosier. Une famille tout à fait étonnante de par l’importance numérique des enfants présents à Poudlard et dans les environs, et de par leurs relations. Kayle ne diabolisa jamais sa situation. Elle était chanceuse, elle se devait redevante pour les choix qu’on lui avaient octroyés sans grands troubles.

Pourtant le terme « Fiancé » est un bien grand mot, surtout lorsqu’on a une quinzaine d’années, on ne se rend pas toujours tout à fait compte de ce que cela implique réellement. Mais Kayle possède une forte affection pour le jeune homme ainsi que beaucoup de respect. Ils ne se sont pas choisit l’un à l’autre, pourtant, elle sait qu’elle refusera toujours de lui faire mal d’une quelconque manière mais surtout que chacun y trouve son compte en quelques sortes. Elle a conscience de son côté jaloux et tente de ne jamais éveiller sa méfiance ou sa colère envers autrui car elle ne désire aucuns conflits. La jeune fille ne se doute pas de ce qu’il se passe derrière son dos et même si elle en entendait parler un jour, refuserait d’en savoir davantage. Si Audran la protège, elle désire en faire autant le concernant. Elle ne se projette pas, elle attend simplement de voir comment les choses se passeront, se dérouleront et évolueront. S’ils ne sont pas deux grands passionnés, chacun est sincère et porte de l’affection l’un à l’autre, à leur manière.

La vie à Poudlard, en plus d'être une délivrance, fût évidemment de par son rôle, éducatif et ce, dans tout les sens du terme. u.c

En grandissant, Kayle s’amusa de l’image qu’elle donnait. Une timidité suave, entrecoupés par ces yeux pétillants et rieurs, par sa taquinerie piquante et parfois vipérine. Elle gardait toujours cette méfiance et ces observations pour elle-même, jusqu’au moment où elle jugeait nécessaire d’en faire part, de manière condescendante de préférence. À cette image se calque celle de cette élève douée, nonchalante de par son travail sans pour autant être une inconnue à la Bibliothèque. Kayle est chanceuse, de par ses capacités et elle sait qu’elle les mettra un jour au service des Mangemorts. Elle n’affirme que rarement haut et fort ses avis, surtout lorsque ceux-ci sont polémiques, parfois trop timide pour s’affirmer totalement.

Mais elle sait que les preuves verbales ne sont pas signe de dévotion. Son respect va à ceux et celles qu’elle admire, ceux qui extirpent de la jeune fille cet intérêt particulier mêlé à une certaine fascination qui a tendance à faire hausser l’un de ses sourcils tout en étirant le coin de ses lèvres. Kayle sait que les prochaines années seront décisives et qu’elle se devra de rester fidèle à ses engagements, bien trop loyale pour pouvoir faire une quelconque entorse. Ses maîtres mots sont ceux d’une adulte dans un corps de jeune fille au sourire encore innocent qui cache bien plus que quiconque.