Severus Snape

Baguette : Pourquoi devrais-je  daigner décrire ma baguette, l’observer vous suffirez à vous rendre compte qu’elle est en bois d’aubépine et qu’elle porte en son cœur un ventricule de Dragon.  Un peu plus de perspicacité et d’observation vous permettrez de déduire qu’elle mesure 28 cm et qu’elle est plutôt rigide. Enfin, une lueur d’intelligence  vous aiderez à voir qu’elle me ressemble, elle porte le noire de l’élégance et a un manche d’aspect métallique (certain dirons que c’est pour ma froideur, notamment cet arrogant je sais tout  Potter, mais c’est en réalité pour ma rigueur et ma droitesse d’esprit)        

Miroir du Riséd :Il n’a jamais observé son reflet dans ce miroir, trop effrayer de savoir qu’un jour il pourrait être heureux mais si il l’avait fait il aurait vu  une foule, dense, en tenue d’apparat.  L’ensemble des invités qui se  tournerait vers un couple que l’on peut observer un peu plus loin. Un jeune homme en costume noir trois pièce, taillé sur mesure, les cheveux mi long bien coiffé vers l’arrière, et à ces cotes une jeune mariée, en robe blanche, lui seyant parfaitement, un voile cachant une chevelure rousse  elle aussi parfaitement coiffé. Ils se seraient tenus  face à face, et se seraient embrassé sous les applaudissements de la foule venus pour eux.  

Épouvantard : L’épouvantard devint flou, il se transforme en un homme à la carrure fine mais de grande taille. Les joues mal rasées, le regard noyé dans l’alcool, des yeux verts plein de déceptions, des yeux qui ne lui appartiennent pas, il s’avance d’un pas trainant, une ceinture à la main, une cigarette dans l’autre. Un souffle de colère sort de sa bouche. Son père s’approche, et avec lui son sang impure d’ivrogne moldu. Son père responsable de toutes ses souffrances, son père auquel il n’a jamais su s’opposer.  Mais très vite, comme si l’épouvantard perçait un peu plus l’esprit de Severus, l’homme s’évanouis, ne laissant que deux yeux verts, deux yeux qui s’entourent progressivement du corps mort de Lily. Voilà la réelle peur de Severus, voire mourir sa première amie, son premier amour.  
Amortentia : Severus connais cette potion et  a était souvent en sa présence. Malgré les années l’odeur est restée la même. Une première est celle   d’un saule pleureur, l’odeur d’humidité d’un point d’eau, celle d’une terre meuble se mélangeant aux feuilles écrasées d’un arbre bercé par le vent. La seconde est-elle moins discrète, c’est l’odeur du métal chaud, l’odeur d’une locomotive à vapeur, ardente et prête à partir, l’odeur d’un chaudron de cuivre contenant une potion bouillonnante, l’odeur des pièces de métal que l’on tourne dans sa paume moite et fiévreuse. Enfin la dernière est plus délicate, c’est l’odeur même du désir. Celle de la potion d’Amortentia  si souvent préparée, celle de ces ingrédients, celle de l’envie qu’a Severus d’être aimé.

Compétences magiques
Duels : 6/10
Potions : 10/10
Métamorphose : 4/10
Sortilèges : 6/10
Légilimancie : 5/10
Occlumancie :9/10
Quidditch : 0/10
Divination : 0/10

    U n vent sec et froid vient briser le silence pesant de l’allée des embrumes. Il s’engouffre dans un interstice qui se trouve entre une fenêtre et son encadrement, pour aller ensuite soulever la poussière depuis longtemps déposée sur des étagères remplies d’objets magiques et arriver jusque dans la robe de sorcier d’un jeune homme au teint pâle et aux yeux sévères et cernés. Severus est derrière le comptoir de chez Barjow et Beurk à attendre qu’un client qui ne viendrait jamais ouvre la porte de cette boutique déserte. Depuis que le seigneur des ténèbres et ces fervents Mangemorts agissent, les sorciers qui fréquentent ce type de boutique sont rares. Cela fait maintenant bientôt un mois qu’il travaille ici, c’est l’unique emploi qu’il ait pu trouver, lui qui se voyait déjà maitre des potions devra se contenter de son poste de vendeur, il y a un début à tout. Le vent continue de souffler, il s’engouffre dans le moindre trou, produisant un bruit morbide et aigu, jusqu’au moment où une rafale plus puissante que les autre arrive à ouvrir une fenêtre à rabat, faisant s’envoler plumes, papiers, mais aussi un drap noir, en dessous duquel se cache une vasque en onyx. Severus n’ayant rien d’autre à faire, se dirige vers la fenêtre pour la fermer, mais son regard est irrémédiablement attiré par le contenu envoûtant de la bassine. À l'intérieur il y a un liquide laiteux et lumineux ou s’enroule des volutes d’encre noire, l’on croirait de la lumière liquide. Severus d’habitude rigoureux et sérieux se laisse peu à peu aller à sa curiosité et approche doucement son visage près de celle-ci, oubliant dans quel genre de magasin il se trouve. Son nez crochu touche le liquide puis ses yeux, puis tout son visage, Il plonge dans un abîme d’encre noire, dans une chute interminable jusqu’à rencontrer le sol.
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Un sol en damier noir, le voilà dans une cuisine décorée dans un style année 50. Une femme lui tourne le dos. Sur ces épaules, une chevelure d’ébène est bien coiffée se meut au rythme du couteau qu’elle agite rapidement pour émincer des légumes, c’est Eileen Prince, ou plutôt Eileen Snape. C’est sa mère et de souvenir il n’a jamais entretenue une relation particulière avec elle. A dire vrai elle n’entretien aucunes relations avec personne depuis qu’elle s’est mariée avec Tobias Snape. A l’âge de ses 20 ans, elle quitta le domicile familial, excédée par les trop nombreux codes qu’exige une famille de sang pur. Pour énerver davantage ces parents, elle s’amouracha du premier moldu qui lui fit les yeux doux en oubliant de lui préciser qu’elle était une sorcière. Ses premières année avec lui furent douces et agréables, ils se marièrent et ils eurent très rapidement un heureux évènement. Pendant ces années Eileen fit tout son nécessaire pour cacher son secret, mais avec l’arrivée du petit celui-ci était compromis. C’est ainsi qu’au sixième mois de grossesse elle avoua, preuve à l’appui, toute la vérité à son mari. Celui-ci ne fut ni pris de stupeur, ni d’engouement. Ce fut la peur et le dégout qu’elle put lire sur son visage. Lui qui se rêvait une vie normal et tranquille se voyait embarqué dans une affaire qui le dépassait, et de très loin. A partir de ce jour rien ne fut plus pareil, il n’adressa plus un mot à sa femme, trop effrayé et énervé par celle-ci. Quand enfin l’enfant vint au jour, sa mère décida de le nommer Severus, son père n’étant même pas présent pour l’évènement. Severus ne sut jamais vraiment si sa mère lui tenait rigueur de cette situation, après tout c’était lui le déclencheur de toute cette histoire, ou peut-être pas, il était alors trop jeune pour comprendre, seulement il en ressortait chez lui un irréparable sentiment de culpabilité et chez elle une impénétrable froideur. Il est inutile de dire que son père ne fut pas très aimant avec lui, c’étant plongé dans l’alcool, il lui arrivait fréquemment d’être violent, il ne visait jamais sa femmes, ayant trop peur de ce qu’elle pouvait lui faire, mais ne se privait jamais de donner un coup à Severus, sans que sa mère ne lui fasse une seule reproches. Les yeux de Severus s’embrumèrent de nouveaux, il se trouve maintenant dans une rue. L’impasse des tisseurs pour être exacte, un enfant arrivant en courant vers lui, les yeux en larmes, les cheveux plaqué par la pluie battante, il se reconnu et se rappela de ce jour. Il avait malencontreusement allumé un feu dans la cheminé par magie, ce qui n’avait pas manqué de faire enrager son père qui pour le punir d’être ce qui l’était l’avait violement fouetté avec une ceinture. De ce comportement naquis une haine des moldus. Il ne les voyait qu’à travers le filtre de son père. Severus commenças alors à partir régulièrement de « chez lui », on ne le voyait que le soir pour dormir et manger, il ne souhaitait pas imposer sa présence à sa mère et ne supportais pas la présence de son père. La pluie se fit plus intense, si forte que l’on n’y voyait plus à un mètre, très vite l’eau commença a monté, et Severus perdit tout repères. Il ne sait pas nager et est rapidement submergé. Il perdit connaissance et se retrouve à terre.

L e est sol froid et meuble. Il se relève et n’est même pas surpris de se trouver près de la rivière qui se situait en bas de l’impasse. Il a devant lui deux petites filles, une rousse et une blonde, elles semblent se disputer, mais il ne les entend pas. D’ailleurs, il n’entend rien si ce n’est le vent qui souffle dans les arbres et le mot « monstre » prononcé par la blondinette. Elle s’avance vers lui, il essaye de l’éviter, mais elle le traverse. Est-il mort ? Il ne s’en soucie pas, son regard est accaparé par l’autre fillette. Elle semble pleurée, il se sent obligé d’aller vers elle pour la réconforter, comme poussé par instinct. Il n’arrive pas à donner un nom a cette fille mais le simple fais de la voire lui fait battre son cœur plus vite. Il se sent proche d’elle, il parvient tout juste à ce souvenir qu’il la rencontrer ce jour lors d’une de ces escapades. Ce n’est indéniablement pas une fille comme les autres, elle est magique et cela dans les deux sens du terme. Mais voilà que le sol auparavant solide se liquéfie et l'aval. Il chute dans un gouffre noir où il se voit parler et jouer avec cette fille, où il se voit lui promettre quelque chose, qu’a-t-il pu promettre ? Sans doute de rester pour toujours à ces cotes, il tombe et les scènes s’enchaînent, les années passent, il se voit, dans le Poudlard express quittait sa détestable famille et trouver refuge dans sa nouvelle école, partir vers Serpentard et laisser la petite fille rousse à seule Gryffondor, enfin il s’effondre.

L e voilà maintenant à Poudlard, dans la cour centrale, près d’un banc où il se reconnaît en cinquième année. Encore cette fille rousse, il la voit s’avancer vers lui, qui est-elle ? Il se souvient, c’est Lily, oui Lily Evans, comment ne pas s’en souvenir. Il se voit prendre ses affaires, les ranger précipitamment et partir avant qu’elle ne puisse arriver jusqu’à lui. Elle semble triste. Pourquoi la fuir ainsi ? Il réfléchit et se rappelle, il ne veut pas lui imposer sa présence, il ne veut pas qu’elle subisse des moqueries pour lui avoir parlé, il ne veut pas partager le fardeau de sa mauvaise réputation, il la protège, mais elle ne le sait pas. Après tout c’est une Gryffondor et lui un Serpentard, ils ne peuvent pas s’aimer, cela fait maintenant cinq ans que Severus fort de sa maison et de son tempérament peux sociable c’est construit une réputation d’élève étrange et peux aimer. Seul lui connais les raisons d’une telle attitude, après la deuxième d’études il commença sans raisons à perdre le lien avec Lily, sa seul ami en première année, ainsi pour diminué la douleur de la perte et pour le bien de tous il décida de coupé les ponts. Elle continua malgré tout de venir le voir, mais les choses n’étais plus comme avant, il n’y avait plus l’insouciance de l’enfance, le plaisir de se retrouver dans un autre. Tout s’obscurcit une fois de plus, il replonge dans un univers froid où il passe ses BUSE sans difficulté, où il s’éloigne de plus en plus de tout le monde plongé dans les livres et manuscrit, où il se retrouve à fréquenter des gens qu’il ne connaît même pas, des Serpentard de sang pur, a la réputation puissante. A leurs côté il se sent fort, il se sent diffèrent de son misérable père moldu, mais il se voit aussi pleurer de détresse à ne plus savoir qui il est, ce qu’il doit faire, d’un cotes il ne souhaite pas être vus comme un faiblard qui se laisse dirigé par ces émotions comme un enfant, mais d’un autre il rêve de retrouver son enfance certes difficile mais qui lui imposé moins de questions, moins de responsabilités et de choix. Il se remémore les nuits où il pense secrètement à Lily, la seule qu’il ne l’a jamais regardé avec mépris, il se remémore aussi ce Potter qui lui tourne autour, il le jalouse et le hais. Il parade et le harcèle, et Lily qui prend pitié de lui, croit-elle qu’il a besoin de son aide ? Qu’il veut qu’elle ait cette image de lui. Plonger dans tous ses souvenirs Severus perd le fil

Tout s’efface pour laisser place à un épisode pas si lointain. Il se trouve à la sortie de la classe de potion, en septième année, une foule s'est amassée autour de deux personnes. Il avance pour mieux voire, mais avant d’y arriver, il entend trois mots, ces trois mots « Sang de bourbe », ces trois mots qu’il se rappelle avoir prononcés, ces trois mots qu’il a prononcés à Lily, ils résonnent dans son esprit comme l’ultime fissure qui brisait son amitié avec elle, ces trois mots qu’il regrettera pour toujours, ceux qui lui feront toujours couler une larme. Tout s’obscurcit une dernière fois, il se sent revenir à lui, mais avant que le souvenir n’ait le temps de s’effacer totalement et alors que Lily s’éloigne de lui une ultime fois, il remarque un dernier détail qu’il n’avait pas vu la première fois, le regard victorieux et joyeux de James Potter. Le regard d’un homme qui comprend que cela en est fini de son ennemi.

S everus se réveille, la tête lourde, les yeux mouillés de larmes, celles du désarroi qui se mêle à celles de la colère, il ne semble ne s’être passé qu’une seconde. Il ne comprend pas ce qu’il vient de lui arriver, il s’en occupera plus tard, mais une certitude depuis longtemps enfouie en lui resurgit. C’est la faute de James Potter s’il y a perdu Lily. Tout ce qui lui arrive est sa faute et il compte bien lui faire payer quel qu’en soit le prix. Il sait qu’il a rejoint l’ordre du Phénix, ceux qui combattent les Mangemorts, il rejoindra donc à son tour le Seigneur des ténèbres pour reconquérir Lily.

Ce n'est ni corrigé ni finis, ni dans le but de revalider cette fiche, simplement pour la terminer , comme un défis perso.